Le Philodendron
Le Philodendron -ou plutôt, les philodendrons, puisque le genre compte de très nombreuses espèces ( plus de 500 !!!) sont originaires des forêts tropicales humides d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud, et appartenant à la famille des Aracées.
Selon les espèces, ce sont des plantes érigées au port plutôt buissonnant, ou des lianes (grimpantes épiphytes : en grec, phileo signifie « aimer », et dendron, « arbre » : le philodendron est une plante qui aime les arbres… donc, épiphyte ! cqfd…). Cependant, certaines espèces grimpantes peuvent donner l’impression de posséder un tronc, d’autant que les plantes sont souvent vendues palissées sur un support garni de mousse, susceptible de servir d’appui aux grosses racines aériennes qui se développent à chaque nœud de la tige. D’autres espèces, aux tiges plus souples, peuvent être utilisées en suspension, un peu comme le scindapsus.
La croissance des philodendrons est rapide, et les plantes peuvent rapidement atteindre 2 mètres de hauteur pour les espèces grimpantes.
Les feuilles peuvent être de petite taille ou au contraire atteindre des dimensions impressionnantes (jusqu’à 1,5 mètre de long dans leur milieu naturel… nettement moins en pot !). Leur forme est également très variable : cordiforme (en forme de cœur), lancéolée (en forme de fer de lance), sagittée (en forme de flèche, avec deux échancrures au niveau du pétiole), spatulée (en forme de spatule : le limbe se transforme progressivement en pétiole), arrondie, entière ou profondément découpées, parfois même perforées… Si l’on ajoute encore à cela que certaines variétés offrent un feuillage panaché…
Et pour ne rien gâcher, ces jolies feuilles ne se contentent pas d’être décoratives : elles passent aussi pour être de véritables petites stations d’épuration de l’air ambiant (le philodendron fait partie des plantes dé polluantes).
Conseils de culture
Rempotage: il a lieu de préférence au début du printemps, dès que le pot devient trop petit.
Optez alors pour un pot sensiblement plus grand.
Si les rempotages sont réguliers, le philodendron n’a pas besoin d’engrais, car le terreau neuf apporté à chaque rempotage suffit à couvrir les besoins de la plante.
A défaut, apportez régulièrement, en période de croissance, un engrais liquide pour plantes vertes.
Arrosage: Le Philodendron est une plante résistante facile à conserver longtemps, pour peu que vous l’arrosiez correctement : ni trop… ni trop peu !
En période de croissance, arrosez uniquement lorsque le terreau est sec en surface (ne laissez jamais d’eau dans la soucoupe). En période de repos, c’est-à-dire généralement de novembre à février, espacez les arrosages de manière à laisser le substrat sécher complètement entre deux apports d’eau.
Emplacement : Installez-le dans un grand pot (ce qui contribuera à lui donner de la stabilité), près d’une fenêtre, sous un vélux ou dans une véranda chauffée, car le Philodendron a besoin de beaucoup de lumière pour conserver un beau feuillage.
Évitez cependant, comme pour d’ailleurs la plupart des plantes d’intérieur, le soleil direct.
Multiplication : semis (levée assez aléatoire, et encore faut-il pouvoir se procurer des graines !) ou bouturage de tiges terminales chez les espèces grimpantes à petites feuilles (boutures de 10cm, coupées juste sous un nœud). Chez les espèces érigées et/ou à très grandes feuilles, la bouture est beaucoup plus délicate. On peut aussi profiter d’un rempotage pour diviser la plante, mais la chose n’est pas toujours aisée (tiges entremêlées, risque de déséquilibrage de l’ensemble).
Parasite et maladie : cochenilles et araignées rouges
A savoir
Les espèces à feuilles découpées portent, chez les jeunes plantes, des feuilles immatures non découpées. Le découpage des feuilles apparaît progressivement au cours de la croissance de la plante
Pour préserver la brillance du feuillage, dépoussiérez les larges feuilles à l’aide d’une éponge humide, délicatement (attention, elles sont souvent fragiles, surtout les plus jeunes).
Dernier conseil : le Philodendron apprécie les ambiances humides. Brumisez régulièrement son feuillage et ses racines aériennes (qui ont la faculté de capter l’eau, tout comme celles des orchidées), et, si possible, humidifiez fréquemment la mousse qui habille bien souvent le support de la plante afin que les racines aériennes s’y ancrent (elles n’ont pas d’affinité pour les supports secs).
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